L’OPÉRA IMAGINAIRE est le deuxième volet d’un diptyque autour des questions existentielles que chacun se pose dès le plus jeune âge. Il s’appuie sur la force évocatrice du récit, dans un dispositif poétique, propre à la rêverie.

Dans ce monde dans lequel nous vivons et où grandissent nos enfants, il nous paraît nécessaire et urgent de les abreuver aux sources de l’imaginaire, de l’invisible, de la poésie, de questionner les mystères de la vie, de parler de l’âme, de considérer notre relation au vivant, à tout ce qui nous entoure…

Poser avec les enfants un autre regard sur le monde, découvrir et restaurer les liens avec les racines de notre humanité, nos liens animistes. Et si nous renouons avec les gestes et rituels des temps anciens, où la vie et la mort sont intimement liées, c’est peut-être parce qu’ils nous permettent d’éclairer notre quête de sens aujourd’hui.

Autour d’une grande table en bois, quatre chercheurs-poètes-musiciens que l’eau inspire se sont donné rendez-vous. Ils écoutent, observent, expérimentent. Recommencent. Tâtonnent. Créent. 
Et racontent. La vie, la mort, le mystère, le divin. Chantent.
L'eau chante aussi, murmure parfois. 

Ils s’affairent avec le sérieux des enfants qui jouent.

On peut entendre le Chœur des petites âmes, celui de La fabrication des bébés, Le chant des pierres… et bien d’autres airs encore qui résonnent dans L’opéra imaginaire. 

"Nous sommes l’espèce fabulatrice, incapables de ne pas chercher du sens. C’est plus fort que nous."

Nancy Huston